Voici un petit programme que nous conseillons à nos adhérents lorsqu’ils vont accueillir un chiot à la maison.
Tout se conditionne dans les quelques premières semaines à la maison et notamment le premier jour et les quelques jours suivants.
C’est là que nous allons lui apprendre tout ce qui compte et qu’il devra connaître au cours de sa vie.
Voici quelques petits principes : il ne faut faire travailler son chiot que dans la bonne humeur ; il doit être certain que dès qu’il s’approche de sa maîtresse ou de son maître, il est dans un espace de confiance, de sécurité et de confort.
Les séances doivent être très courtes notamment pour un chiot de 2 mois ; quelques exercices de 3-4 minutes suffisent, plusieurs fois dans la même journée si l’on veut.
Nous allons lui apprendre en respectant ses capacités tout ce qu’il devra connaître à l’âge adulte.
En éducation positive, au cours des petites séances d’apprentissage ou en promenade, il est important de toujours se munir de friandises appétentes, d’une balle ou d’un kong ou d’un tug avec lequel le chiot pourra jouer. La quantité de friandises données devra être retirée de la portion de nourriture journalière.
Pour l’utilisation de la récompense, que ce soit friandise, jouet, caresse ou intonation enjouée de la voix, il y a une condition de temporalité : la félicitation doit être concomitante avec la bonne réalisation de ce qu’on a demandé au chiot.
C’est avant même d’accueillir notre chiot que nous devons avoir identifié ce que l’on attendra de notre chien quand il sera adulte : nous pourrons par exemple attendre de lui qu’il connaisse tous les exercices de base, le assis, le coucher, la marche au pied, le rappel, le en avant, mais nous souhaitons peut-être qu’il puisse nous accompagner plus tard pour les joggings, qu’il fasse de l’agility, d’autres sports, ou encore qu’il ouvre les portes, nous apporte des objets… Il lui faudra donc une éducation adaptée.
Mais nous devons encore nous poser d’autres questions concernant la vie courante : par exemple, mon chien restera seul pendant ma journée de travail, donc il ne devra pas aboyer durant mon absence. Je recevrai souvent des amis, donc il ne devra pas sauter sur mes amis et les salir. J’ai un fauteuil ancien très fragile, donc mon gros chien ne sera pas autorisé à monter dessus. Les câbles de mon système audio courent sur le sol, donc mon chien ne devra pas les mâchonner. Mon voisin âgé viendra promener mon chien durant mon absence, donc mon chien doit marcher parfaitement au pied et ne doit pas avoir peur du bruit de la canne de marche de mon voisin et ne doit lui voler sa canne pour jouer avec.
Voilà autant de questions que je dois me poser pour fixer le cadre de vie de mon chien en harmonie avec les personnes de la maison et le préparer à ne faire que ce qui lui est permis. C’est donc dans les premier jours de son arrivée à mon domicile que je veillerai à lui montrer ce qu’il peut faire et ce que je ne souhaite pas qu’il fasse.
Pour que les exercices soient réussis, il est nécessaire que le chiot comprenne ce qu’on lui demande ; pour cela, nous aurons besoin d’aides ou d’outils.
Ces aides seront les friandises, la balle, les caresses, l’intonation de la voix, la connexion, les félicitations.
Nous insisterons beaucoup sur les félicitations car le chien doit savoir s’il fait bien ou s’il fait mal : l’intonation de la voix, les félicitations lui indiqueront qu’il est sur la bonne voie.
Une autre outil que nous devons utiliser c’est la connexion. Le look consiste à obliger son chiot à regarder fixement dans les yeux son maître. Un chien naturellement ne regardera pas fixement un autre chien dans les yeux ni parfois un humain, il utilisera plutôt sa vision périphérique. Ce que nous voulons faire comprendre à notre chiot c’est que nous formons ensemble une équipe et donc qu’il doit nous fixer droit dans les yeux sans aucune appréhension.
Ce Look va renforcer la connexion avec le maître, la connivence, la confiance. Pour que cette connexion soit établie, nous allons nous accroupir devant le chiot, lui soutenir la tête entre les mains de façon qu’il ait ses yeux en face des nôtres et nous allons attendre qu’il regarde fixement nos yeux en lui répétant l’ordre « Look » ou “Regarde”.
Dès que le chiot aura regarder deux ou trois secondes son maître droit dans les yeux, il faudra exagérer notre contentement en réintroduisant l’ordre dans la félicitation, «très bien Look».
Il est recommander de toujours rajouter l’ordre dans la félicitation, quel que soit l’exercice, pour faire comprendre au chien qu’on lui a donné un ordre qui lui-même correspond à une exécution et que l’exécution de l’ordre correspond bien à un mot.
Après l’exécution de l’ordre et de la félicitation, il conviendra de rajouter systématiquement “l’ordre de libération”. Cet ordre donné au chien en laisse ou sans laisse, signifie “fais ce que tu veux”. Il peut être “Va Jouer”, “Va”, “Go”, “Relax”, etc. A force de répétition, notre chien saura par cet ordre qu’il peut faire ce qu’il veut sans avoir de pression. A vous de trouver un ordre de libération qui vous convient et qui vous viendra naturellement à l’esprit.
Nous avons jusqu’à présent vu deux outils principaux à savoir le look et la félicitation.
Maintenant il y a d’autres outils nécessaires à un bon apprentissage et notamment les friandises : elles vont rendre l’enseignement amusant, enjoué et motivant. Elles sont à utiliser au moment où l’ordre est exécuté, et données pendant que le chien est dans la position demandée, si l’on apprend la position assise.
Une bonne chronologie sera donc la suivante : prononcer le nom du chien, lui donner un ordre, donner la friandise tant que le chien est en position, réintroduire l’ordre dans la félicitation et enfin donner l’ordre de libération.
Une autre aide utile va être la balle, le tug ou le kong. Les chiens ayant un instinct de prédateur aimera qu’on lance ou qu’on se “dispute” un jouet. Ce sera la récompense après l’effort.
Il arrive souvent que le chiot ne veuille pas rapporter ou redonner le jouet.
Donc là encore avec le jeu nous allons lui apprendre à donner la balle. Si le chiot ne vient pas encore quand on l’appelle, nous le mettrons en laisse et lorsqu’il aura le jouet dans la gueule, nous raccourcirons la laisse pour qu’il se trouve devant nos mains.
Il devra comprendre que le jouet lui sera restitué quelques secondes après qu’il nous l’aura donné dans la main. Cette l’opération se fait de la façon suivante : on lui lance le jouet à environ 50 cm, on rappelle le chiot au pied, dès qu’il se trouve devant nous avec son jouet dans la gueule, on lui donnera l’ordre «lâche» ou “donne”, on soulèvera les babines de façon à les éloigner de la balle ; pendant que nous prendrons le jouet, nous rajouterons ” c’est bien donne”, et enfin on lui redonnera la balle en le félicitant.
Tout sera très simple avec une bonne utilisation des aides que nous avons vues.
Il est important que tout se fasse par le jeu ; même adulte quand le chien devra réviser des exercices qu’il connaît ou apprendre de nouveaux exercices, nous veillerons à ce que la séance soit entremêlée de jeux et de travail à part égale. De cette façon, le chien ne saura pas si c’est un jeu ou un travail.
Nous avons vu les principes à respecter.
Il faut bien avoir à l’esprit que chien est un animal qui aime la logique : à savoir que s’il reçoit un ordre comme le assis, qu’il s’assoit et qu’il se relève sans avoir reçu l’ordre de libération, alors il comprendra logiquement qu’un ordre est fait pour ne pas être respecté, que le maître n’est pas logique, donc que lui-même peut ne pas obéir au maître.
Pensez bien que tout ordre doit être obéi, même sur une durée très courte et que seul l’ordre de libération permettra au chien de faire ce qu’il veut. C’est toujours le maître qui doit autoriser le chiot à changer de position.
Maintenant abordons la première journée et les jours suivants.
Il faudra présenter au chiot ce que l’on souhaite obtenir de lui :
Dans un premier temps il y a le rappel. Pour appeler son chien, inutile d’utiliser plusieurs termes, nous allons simplement donner son nom pour qu’il sache que c’est à lui que nous nous adressons et nous rajouterons l’ordre « au pied ».
Pour un chiot il faut utiliser un stratagème non contraignant et amusant à réaliser dans le jardin ou dans un parc sécurisé. Normalement, le chiot va vous suivre naturellement sans qu’il soit nécessaire de l’appeler, vous marcherez dans une direction, puis dans une autre puis dans une autre encore. Sans rien lui demander, vous lui direz d’un ton enjoué, « c’est bien au pied!!!», vous exagérerez les félicitations en le caressant, en répétant “c’est bien au Pied” et lui donnant une friandise. Il faudrait répéter cet exercice plusieurs fois d’affilée pour que le chiot comprenne qu’être rappelé par son maître est un super jeu à l’issue duquel on gagne toujours des caresses, des friandises. Le fait d’être dans les jambes du maître doit être vraiment une joie. Le rappel au pied est un exercice à répéter plusieurs fois dans la journée.
Le rappel au pied marche encore mieux quand le maître est accroupi ou agenouillé et tape dans ses mains en disant avec une voix aigüe Au Pied. Les ordres donnés à un chiot doivent toujours être donnés avec une voix enjouée et plus aigüe que la normale.
Une parenthèse : si le chiot s’enfuit lorsque vous l’appelez, partez à l’opposé sans vous occupez de lui ; quand il sera dans vos pieds, le féliciter en lui disant c’est bien Au Pied. S’il vient vers vous au bout d’un quart et que vous n’avez plus de voix à force de l’appeler, il faut se maîtriser et le féliciter car si vous le grondez, ne serait-ce qu’un seule fois, il gardera en mémoire que venir dans vos jambes se terminera par une remontrance.
La petite voie enjouée et des félicitations conditionnent la réussite de son apprentissage.
Le assis, le coucher, le en avant, le rappel au pied peuvent être travaillés aussi avec la gamelle :
Dans un premier temps Médor sera peut-être à trois repas ou à deux repas ; Nous allons profiter de ces moments privilégiés pour lui apprendre de nouvelles choses.
Avant d’accéder à sa gamelle, il devra systématiquement réaliser un tout petit exercice. Par exemple, il suffira d’être à côté de lui , de s’accroupir, de poser la gamelle à 50 cm de vous et de retenir le chiot, de mettre une main sur sa croupe en lui disant « Assis Pas Bouger » ; dès qu’il sera assis nous le maintiendrons dans cette position en lui disant « c’est très bien assis pas bouger», puis, en lançant le bras vers la gamelle pour qu’il aille manger , nous rajouterons “En avant”.
Il aura donc appris à l’aide de la gamelle, le assis, le pas bouger, le en avant. Nous pouvons faire la même chose avec le Couché.
Petit rappel : Un principe fondamental est de toujours faire exécuter l’ordre qui a été donné : par exemple si je dis Assis et que je laisse mon chiot en position debout, le chiot traduira : « mon maître me donne un ordre mais j’ai toute latitude pour décider d’obéir ou non, c’est moi qui prend la décision ».
Si l’on désire un chien désobéissant il faut suivre ce principe : donner un ordre et laisser le chien faire ce qu’il veut.
Le assis, le coucher, le rappel doivent être travaillés plusieurs fois lors de la première et deuxième journée. L’exécution ne sera pas parfaite. En maintenant avec douceur le chien immobilisé quelques secondes en position assis ou coucher, il aura vite compris sans contrainte et avec des félicitations et des friandises les premiers ordres à exécuter.
La laisse doit être présentée dès les premières heures de son arrivée à la maison.
Donc après avoir vu le rappel, avoir fait un peu de assis, un peu de coucher, nous allons mettre au chiot le collier plus la laisse.
Souvent le chiot refusera d’avancer en laisse, il ne faut pas le laisser faire ; pour cela, on ne va pas tirer sur la laisse mais on va simplement laisser la laisse par terre et vous constaterez qu’il va de lui-même se diriger vers le maître. Là encore, au bout d’un mètre d’avance sans contrainte, il faut s’arrêter, féliciter en exagérant les félicitations et remettre une friandise en lui disant « c’est bien au pied ». (Le mot « au pied » correspond à deux choses d’une part le rappel au pied quand le chien est éloigné du maître et d’autre part la marche au pied contre les jambes du maître).
Bien sûr les mêmes exercices que nous avons vu peuvent-être exécuter dans la maison : si le chiot est en train de boire de l’eau par exemple vous pourrez aller dans une autre pièce pour vous cacher et appeler le chiot « au pied » et dès qu’il sera vers vous et si possible contre vous de grosses félicitations lui seront dispensées.
Attention de ne pas donner des ordres différents pour la même exécution : Le rappel au pied sera fait en disant seulement le nom du chien d’abord puis au pied. Inutile de dire allez viens ramène-toi Dépêche au pied. Tous ces ordres vont embrouiller le chien ; il suffit de dire son nom puis l’ordre à exécuter. De cette façon, pour lui, tous les ordres seront parfaitement clairs.
Là, nous avons vu ce que le chiot aura fait dans les premières heures d’arrivée à la maison. Pensez à le laisser dormir , c’est important pour lui.
Maintenant, il faut le préparer aux transports en voiture. Le voyage en caisse de transport est la meilleure sécurité pour vous et pour lui.
Le mieux est de lui acheter une grande caisse de transport en plastique de type Vari Kennel. Le chiot doit rapidement connaître sa caisse, sa petite maison en plastique.
Il faut mettre un vêtement que vous avez porté, t-shirt par exemple que vous venez de porter, vous le mettrez à l’intérieur de sa caisse. Le chiot aura à sa disposition accrochée à la grille côté intérieur de la caisse de transport sa gamelle d’eau, vous pouvez aussi mettre sa gamelle de croquettes accrochée à la grille pour qu’elle soit à la hauteur de son museau et dans la maison, vous allez le mettre dans sa caisse ; fermer la porte vous éloigner de 3 m – 5 m et revenir vers la caisse pour ouvrir la porte. Là encore il faut lui donner un ordre pour qu’il sache quand il doit rentrer dans sa caisse de transport, ça peut être « caisse » par exemple.
Il ne faut pas se précipiter vers la caisse s’il pleure pour qu’on le libère : c’est uniquement quand vous le décidez et quand il ne pleure pas que vous pouvez ouvrir la caisse. Comme pour un enfant avec sa petite maison en plastique, sa caisse de transport doit être un espace de tranquillité et de confort où il a ses jouets sa gamelle son tissus, son kong et autres jouets. Il s’y sent à l’aise, c’est la raison pour laquelle plusieurs fois dans la journée vous devez lui dire «Caisse » pour qu’il aille dans sa caisse de transport naturellement. vous fermez la porte parfois ou vous la laissez ouverte. Il faut que le chiot soit confortable avec le fait d’entrer dans sa petite maison.
La 2e étape est de mettre cette caisse à l’arrière de la voiture et de le laisser découvrir la caisse et la voiture. On pourra lui dire “caisse” pour qu’il y rentre lorsque la porte est ouverte, puis fermer la porte et la rouvrir. Mettre le véhicule en marche à l’arrêt. Recommencer le même exercice le lendemain mais en roulant sur quelques mètres et le féliciter abondamment au retour, en lui donnant des récompenses. Un chien bien habitué, ne sera pas malade en voiture et il ne pleurera pas pendant les trajets.
Si possible une fois tous les deux jours le mettre dans sa caisse dans la voiture avec ses jouets une friandise + félicitations, toujours un vêtement que vous aurez porté et qui sera très utile pour son habituation à la voiture.
Beaucoup de chiens qui n’ont pas voyagé des le 1er âge sont malades en voiture ; le fait d’être promener en voiture de temps en temps habituera votre chiot à prendre plaisir au voyage .
N’oublions pas que la socialisation et les apprentissages sont faciles et naturels quand le chiot a entre 8 et 12 semaines. C’est pendant ce premier mois à la maison qu’il devra acquérir tous les principes qui conditionneront son futur.
Les premiers jours il est important de lui faire faire de petits exercices, de beaucoup jouer avec vous et de promener en ville une fois qu’il aura accepté la laisse et le collier. C’est fondamental pour sa socialisation.
Quelque chose d’important est d’apprendre la propreté. La propreté s’apprend en surveillant le chiot.
Le chiot, lorsqu’il a envie de faire pipi ou caca tournera sur lui-même, il faut alors se précipiter vers lui, le prendre dans les bras et le mettre dehors mais surtout rester avec lui dehors une fois qu’il a fait ses besoins : il faut jouer avec lui quelques minutes. C’est la meilleure façon de lui apprendre que faire pipi dehors c’est une vraie récompense car il a les félicitations, une friandise et ensuite du jeu avec la balle ou avec des papouilles. Certains maîtres font l’erreur de rapidement sortir leur chiot lorsqu’ils le voient tourner pour faire ses besoins, puis le rentrent directement dans la maison une fois qu’il a fait ses besoins. C’est une erreur car la meilleure récompense pour le chiot qui a fait son pipi dehors, c’est de rester avec son maître dehors pendant 5 minutes après qu’il a fait ses besoins. Ainsi, il associera au jeu, le fait de faire ses besoins à l’extérieur.
Si vous rentrez le soir et que vous voyez un pipi ou un caca fait en votre absence, il faut ignorer la petite bêtise, ramasser et ne pas en tenir rigueur à votre chiot car il ne comprendrait pas qu’on puisse hausser le ton ou le punir pour une bêtise non prise sur le fait.
Par contre si le chiot commence à uriner devant vous, vous pourrez lui dire sans hausser la voix que ce n’est pas bien puis le mettre rapidement dehors et lorsqu’il aura fini son pipi et bien là aussi vous pourrez jouer avec lui 3 minutes.
La particularité des chiots est qu’ils ne sont pas sourds et qu’ils sont intelligents, donc inutile de crier les ordres ou de gronder fort contre lui car le chiot est très sensible : le simple fait de dire « Non je ne suis pas content » fera comprendre au chien qu’il a fait une bêtise qu’il ne devra pas recommencer.
Les méthodes d’apprentissage que nous conseillons les premiers jours d’arrivée du chiot, pour le assis, coucher, marche en laisse, sont des méthodes que l’on pratique toujours avec renforcement positif : la friandise, la félicitation, le contact des mains avec le chiot, le jouet.
L’apprentissage des positions statiques se fera avec une friandise presque systématiquement : à savoir pour le assis, il faudra présenter la croquette devant la truffe du chien et la faire monter vers le ciel devant la truffe de façon que le chien physiquement se retrouve assis ; de même pour le coucher il faut immobiliser le chien en position assise en maintenant la main sur la coupe et en faisant glisser la croquette au sol en l’éloignant de la truffe du chien de façon à ce qu’ il soit obligé de ramper et de se retrouver en position couchée pour obtenir la croquette.
Dès les premières heures à la maison, le chiot a besoin de beaucoup de contact physique avec le maître sachant qu’il sort d’une fratrie où il était en permanence en contact avec ses frères, ses sœurs et sa mère.
Concernant l’emplacement de literie, en règle générale il ne faut pas que le chiot soit en position de direction : un chien ne doit pas faire le portier de la maison en autorisant ou en refusant l’accès à telle ou telle pièce. Autrement dit la literie ne doit pas être dans un emplacement stratégique. Ainsi la nuit il pourrait être dans un coin de pièce. S’il pleure inutile de vous déplacer, il doit savoir que la nuit est faite pour dormir et que vous ne vous déplacez pas quand il pleure ; sinon il prendra l’habitude d’aboyer de grogner, de pleurer, sachant que vous vous déplacerez comme si vous étiez à ses ordres.
Le matin quand vous vous réveillerez, la priorité sera de sortir le chiot immédiatement. S’il fait ses besoins dehors, vous pouvez l’encourager en rajoutant « c’est bien pipi dehors », il faut donner des friandises, des félicitations, un peu de jeu quelques instants et ensuite retour à la maison.
De temps en temps, vous aurez sans doute à nettoyer les petits oublis qui seront inévitables les premiers temps. Un chiot est considéré comme propre selon les cas entre deux mois et 7 mois.
Les premiers jours avec le chiot doivent être consacrés à renforcer la connexion avec lui par le look, par les félicitations toujours exagérées, par le fait qu’il voit que vous êtes toujours content quand vous le regarder et que vous êtes très content quand il obéit à peu près. Il ne faut pas être trop exigeant non plus.
Le principe de base est qu’il doit comprendre qu’avec vous c’est toujours la fête.
Surtout, si le chiot fait une bêtise, il ne faut pas qu’il interprète l’interdiction avec la félicitation ; par exemple s’il aboie de manière inconsidérée il est conseillé de lui dire « non n’aboie pas » mais il ne faut pas en même temps lui caresser la tête. Pour lui, votre attitude va être comprise de la façon suivante : si j’aboie on me dit non mais en même temps on me dit oui en me donnant des caresses. donc ce sera incompréhensible pour lui.
Les chiots sont très observateurs notamment ils analysent facilement les traits du visage, les sourires, les bâillements, les froncements de sourcils. Evitez donc de rire quand il a fait une bêtise, ce serait un mauvais message envoyé au chiot.
Tout ce que nous pouvons vous souhaiter est d’avoir un chiot qui corresponde à ce que voulez qu’il devienne.
A 2 mois, votre chiot sera à l’état brut, il sera très malléable et c’est vous qui allez le modeler. Ce sera facile parce que vous serez sa référence, il fera tout pour vous faire plaisir.
En respectant la logique, en étant persévérant, observateur, cohérent, vous allez devenir une équipe inséparable.
Bien sûr au club de Chaumes, nous donnons encore plus de conseils pour l’obtention des meilleurs résultats le plus rapidement possible.